Que dire ? Si on aura ici quelque petites scènes intimes recueilles dans ces havres cachés de la communauté homosexuelle (la petite main sur l'épaule quand on se détend peinard dans le jacuzzi, l’effleurement pas du tout calculé dans le sauna, l'ouverture non intentionnelle d'une back-room alors qu'on cherchait les toilettes...), le programme reste bien maigre. Comédie qui ne prend très vite même plus la peine de faire des gags, Sauna the dead se transforme en survival poussif (et frustrant car personne dans la mêlée ne perd sa serviette, ce qui confine au ridicule durant les scènes d'action, et qui frustre le spectateur pour ce manque de bon goût (ben oui, c'est pas "réaliste")). Et il en devient ennuyeux après les 7 premières minutes. Alors, au vu de l'éclairage et des configurations tortueuses des lieux, on ne doute pas qu'on est dans un vrai sauna, et que les acteurs doivent être des habitués qui ont bien voulu jouer gratis pour se marrer un peu et faire vivre un cinéma de genre qui peine beaucoup à fournir des oeuvres originales et de qualité. C'est un petit projet entre membres qui n'offre pas grand chose, mais qui ne suscite pas la haine. On rigole quand même de ce héros qui manifestement n'avait pas lu la pancarte à l'entrée pour repousser comme ça toutes les avances qu'on lui fait. Bref, la psychologie, c'était pas l'option qu'a suivi le scénariste en cours, mais bon, le public qui passerait devant est normalement déjà conquis. Alors, cette pudeur un peu feinte... C'est pas le grand public qu'on cherche à convaincre.