Sauvage
Sauvage

Court-métrage documentaire de Léonore Mercier (2022)

Quelques remarques sans couper les cheveux en quatre:

  • une belle surprise commencée au hasard sur UniversCiné avant que j'en perde le service
  • on croise la vie de chevaux sauvages semblant vivre en totale liberté...même si elle semble avoir un coût puisque un des chevaux a perdu un oeil et un autre boite. Ils sont sans doute heureux et familiaux puisqu'ils sont entourés de bébés poney.
  • lentement mais surement, on rentre dans leur univers parallèle, leurs regards...puis apparaissent des étrangers à ce milieux, des bipèdes en bermuda, certains à ventre de chevaux, sans en avoir la même force...ils sont armés de bâton. Pire, il y a même des femelles et des enfants. On comprend que ces chevaux sont orientés et organisés en une sorte de transhumance...
  • ...puis ils finissent tous parqués dans un plus petit espace...des portails se ferment derrière eux...un poney revient pour se barrer mais trop tard, ils sont coincés...ils s'endorment, fatigués...
  • puis on découvre des préparations des étranges créatures qui ont rassemblés ces chevaux...ces bipèdes sont principalement assis dans une arène.
  • fascinant court métrage; je ne savais pas pourquoi ces humains rassemblent ces chevaux que je croyais sauvages comme le titre du doc puis j'ai finalement vu des marques au fer rouge et des badges comme les vaches.
  • la bande originale est faite par la réalisatrice, Léonore Mercier, si j'ai bien lu le générique (elle fait le montage aussi): la musique donne une impression spéciale...super discrète mais efficace musique...comme si d'un film de science fiction...
  • ...j'espère d'ailleurs que des extra-terrestres ne seront pas comme nous friands et collectionneurs de cheveux et surtout de toutes les queues de cheval sur têtes de publicitaires (^^ c'est sans doute plus le cas; mon cliché date)
  • ___enfant, j'aimais pas trop le coiffeur (un m'avait coupé un bout d'oreille)...mais j'aimais énormément le sensation de la tondeuse mécanique sur la nuque...premiers émois sans doute du petit poney Pierre, qui devait le sentir un peu.

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