Après les outrances crados de l'opus 2, le fait de changer d'équipe et de se débarrasser de l'ambiance teen-movie était une bonne idée. Et ça commençait plutôt très bien avec Pamela Anderson en guise d'intro. Hélas ça part vite dans tous les sens, c'est bavard, souvent mal joué (l'ex acteur porno gay Simon Rex est très mauvais) et même ennuyeux. Quant aux gags ils sont aussi lourds qu'inefficaces. Autrement dit on a hâte que ça finisse. A sauver du naufrage trois choses : la veillée mortuaire, l'ahurissante remise du prix Mère Teresa par le président des Etats-Unis (Leslie Nielsen) et le dernier plan pas si mal. Il vous faudra néanmoins pour arriver à la fin vous armer de courage et subir une séquence de compétition de rap interminable et d'une bêtise incommensurable.