Talk no evil.

Ce deuxième opus a été réalisé par mes chouchous, les soeurs Soska (American Mary, ABCs of Death 2) et autant être honnête : il est de même qualité que le premier, c’est à dire médiocre.

Assez bon casting, les acteurs ont de l’expérience et ne se contentent pas d’hurler à tout va ! On y retrouve bien évidemment Kane, mais surtout Danielle Harris, grande habituée des slashers (Hatchet, Urban Legend ou encore Halloween) , Chelan Simmons (Destination Finale 3, Percy Jackson) et la sublime Katharine Isabelle, une des scream queens les plus en vue du moment (American Mary, Ginger Snaps, Hannibal) et on comprend aisément l’enthousiasme des fans...

Le choix du lieu de tournage est plus original que celui de l’hôtel et apporte encore davantage de malsain au film. Sérieusement, lequel d’entre vous a déjà fêté son anniversaire dans une morgue et trouvé sexy d’être entouré de cadavres ?

A plusieurs reprises, les réalisatrices jouent des tours au spectateur en l’induisant en erreur ; on ne sait pas à quel moment Jacob va frapper, le suspens est maintenu jusqu’au bout. Mourra, mourra pas ?

Dans ce film, on oublie le côté religieux de Jacob et c’est peut-être LE point noir du film car cela tend à nier la personnalité de Jacob. Les serial killers de légende ont tous une caractéristique qui leur est propre, par exemple Freddy Krueger est un pédophile et Leatherface est attardé et cannibale. Sans sa piété, Jacob n’est rien d’autre qu’un tueur lambda.

Les réalisatrices ne se sont pas attardée sur la psychologie de Jacob, lui préférant les instants violents. Les acteurs sont bons, il n’y a rien à redire visuellement et techniquement à cause de ce manque on en vient à se demander s’il s’agit bien d’une suite à See No Evil… Dommage.