Etude de moeurs
Présenté comme un "film-série", "Senses" de Ryusuke Hamaguchi serait plutôt une oeuvre unique d'une durée assez folle de plus de 5h. Divisé en 5 parties, le film peut se regarder en une seule fois...
Par
le 21 mai 2018
3 j'aime
Gentille petite chronique qui vaut surtout pour sa peinture nuancée de personnages essentiellement féminins. Jeu robotique et lourd.
Tout repose en fait sur le scénario, c’est d’ailleurs foutrement bavard malgré la lenteur et les… longueurs (d’un film de plus de cinq heures). Son auteur doit apprécier ce qui en a été fait de la part de ses promoteurs français qui, certes peuvent avoir le mérite de programmer (à l’aveugle…, apprend-on) une œuvre sans grande originalité ni réel génie, mais qui s’autorisent surtout de le massacrer en en faisant une publicité ridicule et en rien conforme au produit. Nouvelle preuve que le cinéma japonais n’a pas grand-chose à proposer depuis des années. C’est en effet très télévisuel (les cinq heures en question sont proposées sous forme d’épisodes), et aurait mérité de ne pas de sortir de ce cadre. Il n’y a rien de particulièrement cinématographique là-dedans.
Le pire des massacres du film étant ce découpage idiot et artificiel qui ne le sert absolument pas.
Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers
——————————————————————
À retrouver sur La Saveur des goûts amers :
En rab :
Créée
le 3 janv. 2019
Critique lue 190 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Senses 5
Présenté comme un "film-série", "Senses" de Ryusuke Hamaguchi serait plutôt une oeuvre unique d'une durée assez folle de plus de 5h. Divisé en 5 parties, le film peut se regarder en une seule fois...
Par
le 21 mai 2018
3 j'aime
Sorti au Japon et dans les festivals en un seul film de plus de cinq heures, Senses arrive sur nos écrans en trois films séparés et cinq parties (1 & 2 : 2h19, 3 & 4 : 1h25 et 5 : 1h15). On...
Par
le 19 mai 2018
3 j'aime
Entre l'éclatement des petites tragédies amoureuses et le sursaut d'une énergie infiltrée au profit d'une scène en naitokurabu, ce final clôt avec une douceur teintée de violence cette fresque sur...
le 23 mai 2018
3 j'aime
3
Du même critique
Parasite, c'est un peu Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant à la fois de Molière et de Shakespeare : du sang et des fourberies. Il y a une fable amusante dans...
le 14 juin 2019
7 j'aime
Ozu ou l'incommunicabilité heureuse. Être là et savoir s’en contenter. Comme la triste vitalité d’un saule.Il y a quelque chose de reposant chez Ozu : où sont donc passés les personnages...
le 26 oct. 2023
7 j'aime
L’histoire d’une mouche myope partie à la recherche de ses lunettes. Le Grand Meaulnes attend sa grande adaptation.Étrange film que voilà. On dirait l’histoire d’une mouche myope partie à la...
le 23 oct. 2023
6 j'aime