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Soeurs sourire ?
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Synopsis trompeur et scénario bancal.
Je suis parti voir ce film en m'attendant à une science fiction-thriller bien ficelée, mêlant scénario futuriste et jeu de personnalités multiples. Difficile de ne pas faire de rapprochement avec l'excellent "Split" de Night Shyamalan sorti quelques mois auparavant. Les 20 premières minutes sont immersives et mettent immédiatement dans l'ambiance puis le scénariste stagiaire prend le relais et là.. C'est le drame.
Enchaînement de scènes grotesques, puérils et absolument improbables. De la bonne propagande féministe et écolo bien grasse qui ne s'encombre même pas d'essayer de rendre le scénario un temps soit peu crédible. Le problème des films où les scènes d'actions sont ennuyeuses, les méchants pas charismatiques et le suspens au point mort, c'est que les incohérences scénaristiques ressortent immédiatement. De mémoire, les moments qui m'ont le plus marqué sont les suivants :
- L'une des sœurs se coupe le doigt en faisant du skate (bah voyons). Fort logiquement, le père qui jusque là était présenté sous les traits d'un papa poule aimant mais exigent, s'en va prendre le bon gros couteau de boucher des familles et couper le doigt de toutes les autres devant leurs yeux un poil inquiet (on espère qu'il a pensé au mercurochrome juste derrière) sans même envisager de les séparer. Mais bon, ça les endurcira hein.
- La société qui envoie un commando SWAT de 40 molosses sur-entraînés pour tuer 6 pauvres trentenaires en manque d'amour. Pour une compagnie qui est censée gérer la population mondiale et vu l'état dans lequel leurs militaires ont terminé, on se demande ce qu'il se passera le jour où ils devront aller dépiauter une famille de gitan à Montargis.
- Les sœurs, qui 5 minutes avant l’assaut étaient de parfaites rombières, se transforment en guerrières implacables et arrivent à tuer nos chers membres du SWAT qui ont probablement plus de 15 ans d'XP en art martiaux, en les étouffants avec des câbles électriques et en les ébouillantant avec de l'eau chaude. Merci Franck Ropers.
- La petite fille qui se fait incinérer devant tous les employés en fin de film. On imagine que depuis le temps qu'ils pratiquent la chose, le staff a dû être renouvelé de temps en temps. Mais évidemment il n'y en a pas un seul qui a craché, hein. Surement grâce à un bon teambuilding en début de carrière.
Je pourrais en citer encore pléthore mais la flemme et pas le temps. Noomi Rapace joue, cela dit, bien mais ne rattrape pas le vide abyssal que représente le jeu d'acteur de la désormais trop liftée, botoxée, retouchée, Glenn Close.
Je viens de voir que le film était interdit au moins de 12 ans. Je rajouterais qu'il devrait l'être au plus de 18 ans.
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le 11 sept. 2017
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