Le milieu du travail, condensé des pires travers de l'humanité.

Comme d'habitude avec France 2 et infrarouge, un reportage/documentaire excellent.
L'ayant vu sur youtube, la qualité est au rendez vous malgré tout.
Ce qui ne change rien au fond du sujet, le pouvoir rend les gens fou, ce qui se traduit par la manifestation d'une perversité qui prend entre autre le visage du harcèlement, notamment sexuel. Et c'est sur celui ci que le reportage se focalise à travers le parcours de ces femmes dans leur procédure judiciaire.
D'ailleurs ce reportage parle avant tout de perversion.
Ces hommes agissent en pervers, la perversion est au delà du sexuel, c'est quelqu'un, homme ou femme, qui va chercher les limites de l'autre pour jouir de son pouvoir et mieux l'assoir, jouir du mal qu'il fait... les pervers sont légions dans les positions de pouvoir... le pouvoir les révèle même... là il se trouve qu'il s'en prend à une femme et donc utilise une attitude sexualisée, pour mieux manipuler... une femme perverse en position de pouvoir face à un homme utilisera aussi la séduction... c'est donc de perversion dont on parle... et ce doc en parle d'ailleurs très bien.

Un reportage à voir
Terrifiant, révoltant!

Ps: Note personnel

Il reste dommage que l'on base une perversion sur un critère sexuel, comment un critère basé sur le sexe pourrait-il être pertinent, puisqu'un homme vaut une femme?!
Un critère pertinent pourrait être la force physique, une dépendance financière plus grande, un isolement social plus grand.
Quel est l'intérêt criminologique de connaitre le sexe de la victime? Ne faut-il pas s'occuper de toutes les victimes de la même manière, quand on est pour l'égalité?!

La loi ne peut pas donner plus de droits aux femmes qu'aux hommes.
Comment peut-on être pour l'égalité et voir le problème de cette manière, sans induire du sexisme ?
La loi est censée traiter les problèmes et non pas faire de la concurrence entre les victimes selon leur genre. Si l'on fait ça, on ne fait que rajouter un problème à celui qui existe déjà: de la confusion, en déchainant les passions d'une manière parfaitement inutile.