Renversant !
Depuis Le Seigneur des Anneaux 2, je ne pensais pas revoir un tel chef d'ouvre.
Des effets spéciaux qui n'ont rien à envier à Star Wars, Jabba le Hutt n'a qu'à bien se tenir : car oui, ce film est bouleversant, et j'en suis ressorti bouleversé.
Un génie qui se traduit jusque dans le titre de l'œuvre par son ingéniosité inégalée : il s'agit en effet d'un subtil mélange entre le mot "shark", en anglais "requin" (référence aux requins présents dans le film) et "tornado", en anglais "tornade" (encore une référence : en effet, les requins sont pris dans une tornade dans le film).
Les tornades. Parlons-en.
Malgré leur nombre limité de PV, les moyens employés pour les représenter sont à la hauteur de nos attentes : à la fois gracieuses et mortelles, elles en feront trembler plus d'un, à l'instar des oiseaux de Birdemic.
Quant aux requins, majestueux et terrifiants, ils se révèlent d'autant plus dangereux grâce à leur capacité subtile et bien trouvée de rétrécir afin d'attaquer leurs proies dans 20 cm d'eau, une technique remarquable qui portera plus d'une fois ses fruits.
Ainsi périt Georges, le véritable héros de cette histoire. Une âme partie trop tôt.
J'ai pleuré devant cette scène, la classant parmi les morts les plus marquantes de l'histoire du cinéma. Armé de son fidèle tabouret, il s'élèvera au rang de divinité avec une grâce sans pareille.
RIP Georges, à jamais dans nos cœurs, et tes mains sur nos culs. <3