Sharp Stick c'est un peu le genre de teen-movie (et encore teen movie est un assez grand mot) qui aurait pu fonctionner avant la bulle Internet tant le scénario est vieillot tout comme sa réalisation et sa photographie. Sharp Stick ressemble à ce qu'ont pu nous offrir les réalisateurs et réalisatrices du début des années 2000, qui à l'époque, sans être exceptionnel pouvaient sortir des films plus ou moins sympas. Mais, Sharp Stick, c'est tellement maladroit et sclérosé que ce soit dans l'écriture (le personnage de Sarah Jo n'est absolument pas attachant tout comme celui de son acolyte, un homme plus âgé et dont sa femme, habitant sous le même toit, attend un enfant ). La réalisation ressemble à ce que le cinéma pouvait offrir dans ces années charnières pour le cinéma autour de la sexualité - c'est une redite, des déjà-vus par milliers. On aurait préféré un peu plus d'humour, de décontraction que Dunham ne nous propose jamais.