One Sheep To Rule Them All

       Le studio Aardman c'est comme les Kinder : il s'agit d'un des seuls souvenirs d'enfance qu'il nous reste sans un gout amer dans la bouche... Et pour cause entre Chicken Run et les Wallace Et Grommit la génération qui grâce à sa naissance à ramené la Coupe du Monde au pays de Molière et de Josiane Balasko ; ma génération, donc, à été bercé par ces épopées animales. Je suis donc allé au cinéma dans un profond sentiment de nostalgie. Entre mes chaussures qui s'allument quand on marche et mes cartes Yu-Gi-Oh dans ma poche et ma casquette Poivre Blanc j'etais paré. 
       Et autant le dire tout de suite ce film m'a beaucoup plus. SI on essaye d'enlever l'affect énorme que je porte à ce studio, il manque évidemment au film une arrière pensée philosophique clair (surtout, à mon goût, dans un film destiné aux enfants). Mais malgré tout on ne peux que être dingue d'admiration devant le travail du studio et de ces 15 modeleurs (sachant que les modèles coutent 3 semaines chacun et qu'il y'en a 150).
       L'histoire en quelques mots : Shaun en a marre de passer ces journées à manger et à gambader dans les prés (la vie est dure hein ?!) et décide donc d'endormir son maître pour regarder un western au calme Toi même tu connais. 

       Ainsi malgré quelques lacunes et facilités qui sont de cours dès que le public est jeune ( il faudra un jour que la culture en général cesse de prendre les enfants pour des débiles) l'heure et demie passe toute seule ponctuée de gags sympas voire très drôle. On peut de plus noter quelques références qui font plaisir de Breaking Bad au Nyan Cat en passant par le Roi Lion.