Il est bien regrettable de constater que cette suite directe à Gnomeo et Juliette, sorti sept ans plus tard, n’a plus rien à raconter et se contente d’insérer les ombres d’une ancienne intrigue shakespearienne dans l’univers de Conan Doyle. Le résultat n’est guère convaincant, la faute à l’indigence d’un scénario qui se repose sur un enchaînement de situations en mode automatique, la faute à un humour qui tombe souvent à plat, la faute à des dialogues ringards. Ces gnomes sont d’une idiotie sans nom et recyclent les gags du premier volume. Un film dont l’existence ne trouve d’autre justification que dans la volonté de renchérir sur une saga ici aussitôt étendue aussitôt enterrée. Un comble pour une histoire de nains de jardin.