Quand Doyle et Ritchie réécrivent l'Histoire. Downey suit en poney.
Autant dire que ce film a vraiment tout pour me plaire, comme le premier d'ailleurs. Prenez un personnage mythique et fascinant de l'univers d'un des meilleur écrivain qu'il soit, placé le entre les mains d'un talentueux réalisateur qui commande un acteur formidable. 3 Personnes pour un Personnage. 4 entités que j'apprécie énormément.
Pour quiconque a lu quelques livres, et notamment les primordiaux de Doyle, ne pourra être surpris par la trame de ce film, qui colle quand même au récit de notre écrivain sur la plupart des points. Ritchie, avec brio, reprend donc les bases, très solides, de Sherlock pour les adapter à l'art cinématographique. Bien sur le Sherlock littéraire ne peut pas être identique à son jumeau filmé, ils évoluent dans 2 mondes bien distants.
Nous avons donc le génie littéraire auquel on ajoute ce brin d'action et de burlesque pour animer ce personnage de papier. Le mélange est réussi, on retrouve le héros des livres, et Downey lui donne une véritable image, une puissance visuelle.
Pour parler du film, il faut d'abord noter, hormis certains détails, que le premier volet n'est pas nécessaire pour comprendre cet opus, mais il faudra un minimum de savoir dans cet univers pour éviter de s'y perdre.
Le rythme est le point fort et central de ce film, que ce soit en règle générale, par exemple la bataille avec le cosaque dans le bar, ou quand Ritchie manie d'une main de maître ses ralentis, comme cette course poursuite forestière tout en ralenti, qui nous scotche au fauteuil.
Ce film a vraiment de nombreuses qualités pour un blockbuster. Son scénario, certes s'appuie sur Doyle, est bon, les situations notamment grâce à Robert sont vraiment exquises.
Et on a vraiment une qualité au niveau de la photographie, de la direction des acteurs, du scénario, des situations...
Le méchant est réellement méchant, avec un projet bien précis et que seul le génie Holmes, avec grande difficulté, parvient a déchiffrer.
Une suite serait possible bien sur, mais il faudra vraiment un scénario béton pour arriver a faire autant voir mieux que ce volet.