Encore une fois, Amos Gitaï aurait pu nous présenter, hier, au Festival de Berlin un chef d’œuvre. Compte tenu de son âge, de son expérience, de la production, du casting qu’il peut avoir et évidemment des événements au Proche-Orient et du texte de Rhinoceros de Ionesco qui a servi de base pour son scénario, j’aurais voulu voir un meilleur résultat. Les memes recettes qui démontrent un manque d’écriture. Ce n’est plus le Amos Gitaï qui chamboulait tout avec ses films en K mais un réalisateur utilisant les mêmes ficelles : texte d’auteur ou de philosophe, deux trois jolies actrices, deux trois acteurs bankables (Ici, Irene Jacob complètement à côté, que lui est-il arrivé ? et Yael Abecassis pour rappeler les succès anciens du réalisateur). Alors que toutes les circonstances tragiques de cette région auraient pu donner lieu à plus de réflexion. Plus de travail, peut-être ? Désillusion à la projection du film.