Si Beale Street pouvait parler noue sa trame autour de la relation entre Tish et Fonny, deux jeunes adultes afro américain victimes de leur condition.
Néanmoins, ce lien entre les deux protagonistes ne suffit pas à nous tenir en haleine faute de représentations explicites de leur amour, outre un plan séquence somptueux où les tourtereaux visualisent un destin commun.


Effectivement, le tacite étant préféré, leur amour se déploie par le biais de flash back où le silence et les longs regards semblent roi quand bien même les échanges verbaux se limitent à des "Est ce que tu m'aimes ?". Il est finalement difficile de ressentir le lien unissant les protagonistes, quand bien même les représentations de leur amour, issu de leur tendre enfance, peinent à convaincre.


On prend finalement plus goût à l'intrigue concernant l'arrestation de Fonny qui hélas n'est que trop brièvement développée.
Un film rempli de longueurs où la profonde tristesse de l'héroïne peine à émouvoir un spectateur amorphe, anesthésié par un rythme engourdi.

TheoRochaix
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le 6 févr. 2019

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Theo Rochaix

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