Je me vois.
Celle que je suis, sans l’être. Je la comprends aussi, et j’ai mal avec elle. Et je ris avec toi, devant tant de beauté fragile. Quand mes démons me griffaient de l’intérieur, et que la maigre barrière de mon corps les retenaient, je suis partie. Loin, et longtemps. Je suis revenue, et je me sens comme un ballon essoufflé. Je n’ai plus ta rage. Mais j’ai éteins ma folie. Sur les chemins de traverse que nous prenons, bien de détours, on se rejoindra. Merci de me rappeler que j’existe encore, et que je n’ai jamais arrêté. Le monde qui nous entoure - nous joue- des tours. Si je ferme un instant, plus longtemps, les yeux…. Je reviens. J’ai été rappelée. Et je crois, oui, que de CETTE façon, nous guérissons le monde. Plus de rage. Plus d’anesthésie. On y Va ?