20 janvier 2025, je regarde Sixième Sens pour la première fois.
"Mais pourquoi attendre 25 ans pour voir ce classique ? me demandera-t-on.
Probablement parce que j'avais 8 ans à sa sortie.
Nan mais ok mais après ?"
Mais pour la même raison que pour la majorité des personnes qui ne l'ont jamais regardé : on me l'a spoilé dès sa sortie. Dès lors, à chaque diffusion TV, puis lorsqu'il était rendu dispo sur les plateformes, j'avançais que "nah, ça sert à rien, je connais déjà la fin", à moitié convaincu, à moitié gros seum dans ma gorge.
Et bien, force est de constater que Sixième Sens se regarde bien malgré ça. C'est même une aubaine, je l'ai regardé la première fois comme je l'aurais regardé la deuxième : avec l'œil du spectateur avisé du dénouement final. Un peu comme quand on re-regarde Fight Club. "Haaaa mais c'était sous nos yeux depuis le début". Pas besoin de le regarder deux fois, qui ferait l'effet de trois.
Haley Joel Osment est vraiment brillant, très convaincant dans l'expression de ses émotions, notamment la scène où il se cache dans sa tente et qu'on y découvre une collection de figures religieuses vers lesquelles il cherche une protection. Bruce Willis en psychologue bienveillant en quête de rédemption forme un duo touchant avec le gamin.
Concernant la note, j'ai +1 par rapport à ce que j'ai réellement apprécié sur le moment, supposant qu'en condition optimal -sans spoil- j'aurais surement pété mon crâne. Ou pas ? "I guess we'll never know" comme dirait l'autre.