Sensationnelle histoire vraie

Une incroyable histoire de vie nous ici est raconté, celle d'un homme tenace qui tient à la création et à la réalisation de son univers face à tous les obstacles du mode de vie de l'homme "civilisé". Cet homme s'appelle Josep Pijiula Alias Garrell et ce documentaire retrace son histoire.

Garrell veut réaliser un reve de gosse : créer son propre espace de jeux en pleine foret et y tourner des films amateurs du genre " Tarzan III ". En pleine foret, il construit un labyrinthe, des tours gigantesques, des maisons, un parc animalier... La foret est son espace de création qui reste néanmoins ouvert à toutes et à tous. Cependant, de nombreux vendales vont agresser physiquement Mr Garell et brûler une de ses créations. Cela va rendre Mr Garell fou de rage et ce dernier va décider de déconstruire et brûler lui-même tout ce qu'il a accompli durant seize années à la foret. Le réalisateur du film nous explique qu'il y a 2 phases naturelles dans la vie : l'eau( le commencement, la construction) et le feu ( la destruction). Après le feu vient toujours l'eau, c'est le cycle naturel de la vie.
Garell aime trop la foret et la nature pour ne pas replonger et quelques années plus tard il reconstruit en adaptant son architecture pour éviter que les memes faits se reproduisent.
Ces travaux seront particulièrement appréciés par le public et par certains amateurs d'art qui admirent le travail de Garell.
Mais de nouveau , Garell va devoir tout détruire à cause d'un projet d'autouroute de la ville qui lui laissera 2 mois pour s'en aller.
Malgré tout ces obstacles,Garell va recommencer à pratiquer sa passion en s'intéressant de plus aux grottes souterraines et il construit des tours toujours plus hautes et des labyrinthes toujours plus grands.
Du haut de ses quatre-vingt ans, il sait que cela ne va durer qu'un temps car après l'eau il y a toujours le feu, les choses ne peuvent rester belles et magiques qu'un temps et qu'un nouvel obstacle va empecher Garell de profiter de son parc et de ses multiples inventions.
En effet, encore une fois, Garell va être contraint et forcé de détruire sa création : la mairie va déclarer cet homme inadapté par son age à s'occuper d'un tel projet et les normes de sécurité du labyrinthe ne sont pas adaptés aux enfants.
Sacré " homme civilisé" qui empêche un humain créatif de développer ses idées et ses projets par la réglementation des lois appliqué bêtement et strictement sans proposer de solutions alternatives à l'artiste qui doit déguerpir.
Pourtant comme le dit si bien Garell : " Personne ne pourra m'enlever tout ce que j'ai fait et tout ce que j'ai crée ".
Coup de chapeau à Mr Garell pour sa persévérance et pour sa créativité sans faille qui en font un homme d'exception incompris dans le système où nous vivons mais assurément quelqu'un qui aura fait rêve petit et grands sans chercher la gloire ni la richesse.