Soul
7.4
Soul

Long-métrage d'animation de Pete Docter et Kemp Powers (2020)

L’existence précède l’essence ?

Pixar, c’est toujours l’occasion d’aborder avec subtilité le monde de la philosophie qui comme le souligne nombre d’oeuvres des studios nous entoure quotidiennement.


Deux mondes. Celui des existences et celui des essences. Sommes nous déterminés par une “flamme”? Ou au contraire ces flammes ne sont qu’une passion passagère avant une autre connaissance du monde. N’est-il pas nécessaire que le monde nous habite avant que nous l’habitions ? Ces questions proposées par soul ont en effet d’abord etaient celles de phénoménologues comme Husserl d’abord mais aussi Merleau-Ponty ensuite !


Ainsi, le personnage 22 est l’occasion de revenir sur le pressuposé philosophique qu’établit le film dès le début; une âme, une force supérieure nous anime, nous façonne, nous détermine de l’intérieur. Ce personnage dessiné par l’arrogante voie de camille Cottin renverse notre vision du monde comme celle de joe Gardner. Assembler ces objets du monde pour refonder tout mon mode de pensée de création. Samare, croute de pizza, bobine de fil bleu, tous ces éléments peuvent dorénavant constitués ma nouvelle vision du monde grâce à cette expérience presque impossible de réminiscence, de la présence et du regard d’une autre âme présente auparavant en moi.


Par ailleurs, on apprécie aussi la mignonnerie des petits êtres bleus les pavillons qui rappellent ceux de Vice Versa, l’esthétique des michel, la course poursuite au coeur de New-York a travers les éléments linéaires de la ville qui rapellent les traits de rhapsody in blue de Fantasia 2000, les plaines d’âmes angoissées. Tout un monde qui pourrait répondre avec simplicité et originalité aux questions des jeunes enfants mais aussi des grands. D’où venons nous ? Où allons nous ? Pourquoi sommes nous ainsi et pas autrement ? Et puis cette image d’un monde des refoulés, des drogués, des angoissées - assez innovantes- des âmes perdues en déambulation un monde de plaines sombres traversés par un bateau ambulant qui peut ici nous faire penser à une héritage des studios Ghibli !


De plus, on s’attache très vite aux deux personnages antithétiques très attachants, on est surpris par le tournant que prend le film quand joe se retrouve coincé dans l’âme d’un chat qui roupillait sur les genoux de son corps qui lui se retrouve possédait par l’âme de 22 !
On apprécie aussi l’excentricité et le côté flippant des michel !


J’ai beaucoup aimé cette oeuvre, qui, de plus s’inscrit dans une ambiance de jazz underground de New-York qui est définitivement innovante pour le cadre de cette nouvelle colab disney/pixar.
Bref, j’ai encore passée un bon moment devant un de leurs dessins animés que j’attendais avec impatience !!

ririiiiiiiiii
9
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le 28 déc. 2020

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