Spiderman Across the Spider-Verse comble mes attentes exigeantes

Le premier volet avait ébloui nos salles par sa prise de risque visuelle, son style inspiré de la bande dessinée et sa bande son rap qui collait parfaitement à l’univers d’un Miles Morales fluide, attachant et en plein passage à l’âge adulte.

Le second opus vient élargir cette histoire et continuer d’affuter les vies de nos héros préférés. On ne s’ennuie pas une seconde, le style aussi simple à suivre qu’élaboré nous prend par la main et nous montre ce que le cinéma d’animation peut faire quand il décide de sortir des ornières.

Dans la salle on entend des exclamations d’admiration.

Cette fois dès que l’écran s’allume on retrouve Gwen Stacy dans un univers aux couleurs pastels toujours aussi musical, l’instant d’après on saute dans un Manhattan indien aux couleurs chamarrées. Les idées ne manquent pas et la forme est là pour servir un scénario rapide et prenant.

Seul bémol du film, un cliffhanger qui nous laisse sur notre faim et qui ne peut que nous rappeler que malgré la très grande claque artistique qu’est ce film et ce qu’il peut représenter pour le cinéma d’animation, ce n’en est pas moins un investissement et que sony souhaite (ne soyons pas trop rêveurs) maximiser ses rendements.

Applaudissons la prise de risque et l’originalité de l’animation !