«Police du multivers, Bonjjjjoureuh ?»

D'emblée, ce film se démarque par une direction artistique hors norme. On navigue entre plusieurs univers avec une fluidité déconcertante. C'est comme un rêve éveillé, tu sais, quand tu sautes d'une idée à l'autre sans te poser de questions. Ici, c'est pareil, mais en mille fois plus stylé.

Notre héroïne, c'est pas Madame tout-le-monde. Elle a cette capacité incroyable à communiquer, même avec les plus coriaces. Elle déchiffre son adversaire, elle plonge dans son histoire. Face à une créature qui semble tout droit sortie d'une époque lointaine, elle reste imperturbable. Franchement, chapeau !

Puis y'a Miles, l’autre Spiderman, piégé entre histoires de super-héros et histoires d’adolescence – ce qui n’est franchement pas toujours facile à vivre.

L'ambiance générale, elle, t'emporte comme une vague. On est dans une dimension où tout est possible, où chaque coin de l'écran peut te surprendre. C'est un voyage visuel, une expérience cinématographique qui bouscule les sens.

Le film nous offre la possibilité de voir tellement de spidermans différents que – evidement ca en devient un gag – franchement faut vraiment être aigri et dépressif pour se plaindre de ça ! Parce qu'en vrai : c’est vraiment pas si excessif que ça :)

À la croisée des genres, "Spider-Man: Across the Spider-Verse" est audacieux, vivifiant, rempli d’un groove en spirale. C'est le genre de film qui te marque et que t'as envie de revoir rien que pour saisir tous ses détails.

Alors, si tu veux mon conseil, fonce ! Et si t'as déjà vu, bah... fonce le revoir ! On n'a jamais assez de bonnes choses, non ? 😉