(...) L’autre atout de ce film de monstres (car c’en est définitivement un), c’est d’être une rom-com, une vraie. Mais pas n’importe quelle rom-com… Celle, très spéciale, ou les personnages se parlent vraiment au lieu de suivre la formule du genre, ou la caméra cherche à capter ce genre d’instant qui dure (cinématographiquement) une éternité, celui ou le charme de chaque parti agit autant sur nous, que sur l’autre. Ce genre de romance unique, magique, qui m’a rappelé mes plus grands plaisirs de cinéma – ces longues conversations, entre Julie Delpy et Ethan Hawke dans la trilogie Before, ou ces instants en apesanteur entre Belmondo et Seberg dans À bout de Souffle. Oui, à ce niveau.
Mais… En toute objectivité, SPRING aurait gagné à être plus court d’un bon quart d’heure, et tourne à vide le temps d’une ou deux conversations trop rationnelles et explicatives, bien que nécessaires à l’empathie (...)
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