Un de ces films magique, où toutes les étoiles s'alignent, quelque chose de beau, de pur. Une histoire simple, adaptée d'un roman de Stephen King, prétexte à lancer sur la route quatre garçons d'une douzaine d'années, pour nous faire partager ce moment unique qu’est la fin de l’enfance. Derniers jeux de « gamins », dernières accolades sincères, dernières grandes discussions et dernières larmes aussi, parce qu’après il sera trop tard, on sera grand et il faudra "paraître" et non plus "être".
Ils ont tous une histoire difficile et vont profiter de ce court voyage initiatique pour régler leur compte avec leur enfance, avec leur vie, le long de cette voie de chemin de fer qui les conduira jusqu’au corps d'un enfant disparu, métaphore de cette transition vers l'adolescence.
Ces rails c’est la vie, et au bout il y a quelque chose qui prend fin. Entre les deux, la découverte du monde. On frissonne, on est ému, on sourit, sans jamais tomber dans la guimauve ou la nostalgie facile. Les 4 gamins qui campent les rôles principaux sont tout simplement parfaits (et de connaitre aujourd'hui les horreurs vecues par River Phoenix et Corey Feldman ne fait que rendre le film encore plus émouvant), et on suit avec bonheur ce récit tout simple des derniers jours de franche camaraderie.
Et l’auteur de finir par ces mots : « je n’ai jamais eu d’autres amis depuis, comme ceux que j’avais à 12 ans ».