Star Trek par Zéro Janvier
Sorti en mai 2009 sur nos écrans, Star Trek (sous-titré The Future Begins) est le onzième film de la franchise créée en 1966 par Gene Roddenberry. Réalisé par J.J. Abrams, il revient aux origines de la série et nous fait découvrir les débuts de l'équipage classique de l'U.S.S. Enterprise :
James T. Kirk (incarné par le très sexy Chris Pine), jeune officier de Starfleet, courageux, impulsif, un peu rebelle, et futur capitaine de l'Enterprise
Spock (Zachary Quinto, que j'ai eu du mal à imaginer autrement qu'en Sylar dans Heroes), né d'un père vulcain et d'une mère humaine, guidé par la logique, mais aussi orgueilleux et parfois arrogant
le docteur Leonard McCoy (Karl Urban, surtout connu jusque là pour son rôle d'Eomer dans la trilogie Le Seigneur des Anneaux de Peter Jackson), à la fois passionné, humaniste et ronchon
Nyota Uhura (Zoe Saldana), une xenolinguiste aussi brillante que charmante, servant comme officier en communications à bord de l'Enterprise
Montgomerry « Scotty » Scott (Simon Pegg) , un ingénieur talentueux et un peu fou, grand maître de la salle des machines de l'Enterprise
Hikaru Sulu (John Cho), jeune pilote discret de l'Enterprise
Pavel Chekov (le craquant Anton Yelchin), le naïf et très jeune officier dont les talent en mathématiques seront bien utiles à l'équipage
On notera également au générique Leonard Nimoy (interprète original de Spock dans la série), Bruce Greenwood (qui incarne Christopher Pike, le premier capitaine de l'Enterprise), Sigourney Weaver dans le rôle de la mère humaine de Spock, et Eric Bana dans celui de Nero, le « méchant » du film.
J'avais beaucoup aimé ce film lors de sa sortie au cinéma et je l'ai revu en DVD avec beaucoup de plaisir cet après-midi. C'est d'abord un film de science-fiction très réussi ; je retiens notamment la scène où on découvre pour la première fois l'U.S.S. Enterprise, le vaisseau lui-même étant sublime. Le scénario lui-même n'est guère original (une histoire classique de voyage dans le temps avec un méchant romulien rebelle qui veut se venger de Spock) mais on y trouve tout ce que j'aime dans un film de SF : de l'action (spectaculaire), de la technologie avancée (l'Enterprise bien sûr, le vaisseau romulien, la navette de Spock, mais aussi la moto volante du policier au début du film), de l'humour (les blagues sur l'accent russe de Pavel Chekov m'ont particulièrement fait rire), de l'émotion (qui dire de la fin de la scène d'ouverture ?).
Je ne sais pas ce qu'en pensent les trekkies les plus fidèles mais je trouve que c'est aussi une très bonne relance de la franchise Star Trek, un retour aux sources très réussi. C'est un vrai plaisir d'assister à la rencontre entre Kirk, Spock, McCoy et tous les autres membres de l'équipage de l'Enterprise et de les voir prendre progressivement leurs rôles à bord du vaisseau. En bref, une préquelle qui donne envie de (re)plonger dans la série homonyme.