Après un début de saga légèrement mou il faut dire ce qui est, je ne me débine pas et continu avec le second volet, La Colère de Khan. Il faut bien le dire, dès les premières minutes on sent clairement que l'univers s'ouvre un peu plus, que nous ne sommes plus seulement confiné à l'intérieur du vaisseau mythique.
C'est donc toujours sans passion mais avec un œil déjà plus attiré que je regarde la nouvelle aventure de l'équipage de l’enterprise. Nous oublions la menace mystérieuse du précédent film pour nous pencher sur une vengeance sans pitié. En effet 15 ans plus tôt le capitaine Kirk a malencontreusement ou pas laissé quelques membres de son équipage sur une planète qui a par la suite était privée de toutes ses ressources pour laisser place à un désert infernal. Par chance ou malchance d'ailleurs Khan parvient à dégoter un vaisseau avant de partir à la chasse au Kirk.
C'est avec de nouveaux décors, intérieurs et extérieurs que cette nouvelle histoire nous fait bouger un peu et sortir de ce huis clos parfois longuet. Les effets spéciaux quand à eux sont bien moins criards et même moins présent, ce qui n'est pas plus mal. Le casting est de nouveau au complet accompagné de quelques nouvelles têtes dont celle bien sur de l’interprète du vengeur Khan, Ricardo Montalbán. Il est une nouvelle fois d'évidence à mes yeux de constater qu'aucun acteur ne soit réellement sortant du lot, ils font tous le job comme il faut, mais je doute qu'un jour ils arrivent à rendre le tout bien plus crédible. Je précise que ce n'est pas pour autant gênant.
Robert Wise cède sa place derrière la caméra à Nicholas Meyer, qui ne semble pas avoir une carrière marquante, ce n'est jamais bluffant comme réalisation mais ça reste très satisfaisant pour ce que l'on nous propose.
En somme voici un second volet qui me fait espérer des suites encore plus prenantes je l'espère, ainsi qu'ambitieuses, j'entend par là d'explorer un peu plus l'univers Star Trek et ne pas rester sur ses bases, à savoir : équipage du vaisseau qui fait face à une menace et tente de la combattre assis derrières les commandes.