Ici nous avons à faire à du cinéma de divertissement plutôt très bien fait. Ce film est loin d'être un chef d'oeuvre mais a le mérite de proposer des choses nouvelles et marquantes dans la saga.
L'entrée est très bien réalisée avec une scène d'action haletante et qui nous permet déjà de cerner la personnalité et l'évolution qu'à eu Anakin entre la fin du II et le début du III.
Ici, Christensen livre sans aucun doute sa meilleure performance de la trilogie (pas dur vous me direz vu son jeu dans l'épisode II). Néanmoins on arrive à s'attacher à ce personnage qui sombre du côté obscur. Il représente très bien la figure de l'adolescent qui a du mal devenir réellement un adulte en se laissant dépasser par ses émotions. Bien que ce portrait soit déjà vu plein de fois dans le cinéma, il fonctionne parfaitement avec Anakin et sa difficulté à être compris par les jedi plus vieux que lui. Sa relation avec Padmé bien que tjrs un peu nunuche fonctionne bien et met assez bien en scène deux adultes un peu immatures qui se voient dépassés par leurs nouvelles responsabilités.
L'autre gros point fort de cet opus c'est la richesse des environnements. On va d'une planète à l'autre on rencontre une multitude de populations différentes. Ça sentiment d'être dans un univers ultra riche manque cruellement dans d'autres blockbuster de super héros ou de SF par exemple.
L'aspect politique bien que tjrs assez basique est plutôt bien utilisé à travers du personnage du chancelier et du reste du conseil qui ne voit pas le coup d'état venir car trop dans leur dogmes et se reposant sur leurs acquis.
Le point noir concernant ce film c'est tjrs la grossièreté de la mise en scène de Lucas et l'aspect toujours très manichéen des enjeux. Le passage d'Anakin est trop rapide et fait un peu faux. D'autant que la décision de Windu de l'exclure sans cesse de la prise de décision sans réelle raison valable ne fait pas trop sens.