Les circonstances de visionnage de ce nouveau Starwars, assez exceptionnelle, m'ont fait passer du côté obscur au côté lumineux. Après une telle attente, une bande annonce diabolique jouant la carte de la nostalgie, il était impossible que le film tienne ses engagements. Malgré des défauts agaçants (dont Abrams nous avait pas habitué dans son reboot réussi de Startrek), ce nouveau volet arrive à relancer la machine à rêve, celle où l'on veut croire. Le film est divertissant, ludique parfois, ne surjouant jamais la carte de l'humour ou du drame trop appuyé. Les personnages ne sont pas tous égaux devant la force (les méchants principalement), certaines situations incompréhensible (tout le film est le miroir de l'épisode IV) mais heureusement que "le réveil de la force" a suffisamment de moments forts (et étonnamment noir parfois) pour nous tenir en haleine tout du long. Un véritable exercice de funambulisme où les auteurs marquent clairement le passage de témoin entre l'ancienne et la nouvelle génération de héros. Et comment ne pas craquer devant BB-8, star providentielle du film, qui arrive à éclipser sans problème ces prédécesseurs. Un sacré exploit pour une machine qui s’annonçait pourtant comme un pur produit de marketing sans âme ! Cet épisode VII est un pur film de transition (solide) et qui annonce des lendemains qui chantent (le plan final !).