Et voilà, j'ai enfin vu le film le plus attendu du monde... enfin pas pour moi, certes j'ai vu tous les épisodes, j'aime la saga, j'aime l'univers, à chaque fois que j'en regarde un j'ai envie de m'acheter l'intégral en blu ray, mais quand je suis pas dans le trip, je ne suis pas pressé de voir la suite. Et oui, je m'en fous d'avoir vu le film une semaine après sa sortie, pas vraiment de hype, et pourtant c'est quand même l'événement de l'année, ça fait quand même 10 piges qu'on avait dit au revoir à l'univers, et aujourd'hui il est de retour, pour un petit moment je pense, n'est-ce pas Disney ? Pour certains George Lucas a vendu son âme au diable au masque de souris, pour d'autres, ils se sont pour la plupart pissé dessus de joie lors de la première bande annonce, quoi qu'il en soit, même si cela ne fut pas l'attente absolue de cette année, bon sang que j'étais en joie devant l'ouverture du film.
Ouverture traditionnelle donc, avec ce fond fixe sur la galaxie étoilée, et ce lettrage jaune qui arrive peu à peu sur l'écran pour nous compter brièvement où nous en somme dans l'histoire, et op on entre dans l'action. deja le sourire au coin de la bouche lors de l'entente du thème musical principal sur le lettrage jaune, mais alors quand tout au long du film on retrouve nos Han Solo, Chewie, Princesse Léia, R2D2, C3PO et j'en passe, un pur moment de nostalgie. Et pourtant l'univers qui n'oublie donc pas les précédents personnages nous en propose de nouveaux, face aux ancêtres de la saga, du sang neuf nous arrive, notamment à travers trois personnages. La jeune Rey qui vie au jour le jour en attendant le retour espéré de ses parents qui l'ont abandonné, Finn, un tout nouveau Stormtrooper qui n'est pas vraiment fait pour cette vie, et Poe, un pilote au service de la résistance. Personnages attachants, drôles et surtout nouveaux, ce qui fait plaisir, il se retrouveront face au terrible chien fou Kylo Ren, qui s'impose comme le nouveau, Dark Vador, qui n'est autre que son grand père.
Donc nous voilà bercé par une histoire qui n'est pas sans rappeler celle du quatrième volet, mais qui regorge de clins d’œils, de personnages qu'il est fort plaisant de retrouver, de nouveaux décors bluffants sont également présents, et l'aventure efficacement rythmée nous tient du début à la fin. Je regrette cependant mais légèrement le peu de combat au sabre laser, ce qui est finalement normal dans l'histoire, mais quand on est devant celui final... j'espère que dans les suivants on sera plus gâté à ce niveau, car ils n'ont jamais été aussi intenses, cela du aux effets spéciaux remarquables dont nous disposons aujourd'hui. En effet, les effets spéciaux sont superbes, vraiment impressionnants, de plus la réalisation nous réserve quelques plans magnifiés au plus haut point, pour ce qui est des créatures bizarres qu'on croise durant l'aventure, J.J. Abrams en grand fan de la saga a tenu à ne pas abuser des CGI et laisser comme à l’accoutumé les costumes faits mains, ce qui est bien plus attachant.
J.J. Abrams justement, un gars que j'aime beaucoup depuis Lost, et qui avec Fringe, M.I.3, Super 8 et les récents Star Trek a prouvé qu'il savait divertir, ne devant pas réaliser ce Star Wars VII à la base à cause de sa fidélité à une autre saga qui commence aussi par Star, il se résoudra finalement à prendre les reines du projet, ce qui ne me déplaît absolument pas. Donc qui dit Abrams, dit forcément Greg Grunberg au casting, son bon vieux pote qui n'est jamais loin quand J.J. est à la barre d'un projet, on compte également sur le caméo d'un autre bon pote à lui, qui en plus de cela adore la trilogie d'origine Simon Pegg. Ou encore sur (et faut le savoir, car sans ça, impossible de les reconnaître), Michael Giacchino, le compositeur qui a accompagné J.J. sur de nombreux projets, Andy Serkis, Lupita Nyong'o, ou encore Daniel Craig sous le casque d'un Stormtrooper, assez délirant d'ailleurs son passage. Thomas Brodie-Sangster et Ken Leung (déjà dans Lost) sont également de la partie.
Pour ce qui est du casting principal maintenant, bien sur on retrouve les imprésentables Harrison Ford, Carrie Fisher et Mark Hamill, ainsi que Peter Mayhew toujours sous les poils de Chewbacca, les p'tits nouveaux quant à eux sont incarnés par les talentueux Daisy Ridley qui n'oublie pas d'être sexy, John Boyega assez cool, ou encore le magistral Oscar Isaac, le très froid et limite dictateur Domhnall Gleeson, qui a l'air bien différent que d'habitude, ne serait-ce que physiquement, il croise à nouveau la route d'Isaac après Ex Machina, et le grand (par sa taille, mais pas que...) Adam Driver en grand méchant qui n'a pas fini d'imposer sa force, il croise lui aussi à nouveau la route d'Isaac après Inside Llewyn Davis.
Une des nouvelles choses sympathique de cet opus c'est la venue d'un nouveau droïde, sans pour autant oublier ce bon vieux R2D2, on s'attache bien vite à ce BB8, qui nous offre des bons moments de rigolade, j'ai tout autant adoré me retrouver face à de nouvelles créatures bien étranges, comme cet espèce de cochon hippopotame rhinocéros qui boit dans l'abreuvoir. Pour survoler le sujet de la 3D, elle est immersive et efficace, la profondeur apporte vraiment quelque chose sur pas mal de plans.
En bref, car faut aller se pieuter un jour, sans être l'épisode le plus original de la saga, la nostalgie fait son effet, le plaisir de retrouver le faucon millénium tout poussiéreux ou encore de réentendre ces bruits de blasters et lasers est bien là. J.J. ne change rien aux habitudes de la saga en plus, au delà de la traditionnelle ouverture en texte jaune, on retrouve également au montage les transitions entre les différentes scènes si kitsch qui marchent totalement depuis le début sur cette saga, ou encore la superbe affiche du film qui ne se dénote pas des autres épisodes.
Et puis merde, malgré quelques facilités scénaristiques, c'est quand même Star Wars quoi !
Je précise que je ne la joue absolument pas fan boy sur le coup.