Introduction au Cinéma -2.0 by J.J. Abrams

Star Wars 7: Le Réveil de La Force; ce film est à la saga cinématographique ce que Star Wars: Battlefront, jeu vidéo développé par DICE, sorti récemment, est à la saga vidéoludique: c'est moyen, voire pitoyable par moments et ça manque d'âme et de sincérité.
Un produit bien emballé, techniquement travaillé, desservi par de belles bandes-annonces aguicheuses, mais qui s'avère être un #copier-coller #-2.0 non palpitant d'une version déjà existante - en elle-même pas parfaite car souffrant de défauts scénaristiques évidents- , qui se complaît dans le clin d'oeil IMMONDE un peu dispensable.

Passons sur le fait que la campagne marketing autour du film est d'une MALHONNÊTETÉ improbable (on avait pas fait pire depuis The Amazing Spider-Man 2, ou pour ceux qui s'en rappellent, de la bande-annonce de Le Secret de Térabithia) et posons nous la question existentielle: non on ne va pas se demander où est passé ce vieux de Luke, mais plutôt "où est John Williams Le Grand?" "LA MUSIQUE GRANDIOSE OÙ-EST ELLE?" "LE GRANDIOSE OÙ EST-IL?" Aucun thème, aucun! À part bien sûr... Là où chacun des autres films avait minimum, si je dis pas de bêtise, une bonne poignée de thèmes emblématiques, qu'en est-il de ce 7ème volet?... On a noyé le bébé avec l'eau du bain... La perte de ce grandiose, qui se traduit aussi par l'absence de plans efficaces, simples, et contemplatifs au profit d'une caméra #spéciale #J.J.Abrams #peuinspirée #flou #dézooms, noie complétement le film.
En somme, c'est bien maigre, peu divertissant, peu pertinent, peu remarquable, peu mémorable, très décevant.

Ce qui est à garder:

• le dialogue entre FN-2187 et Phasma


• les scènes d'intro au personnage de Rey, notamment celle du "pain", scène super attendrissante, et celles des "portions"


• la course-poursuite du Faucon Millenium sur Jakku... et encore


• l'annihilation du système Hossnien, très bon élément du film, pas assez d'empathie cependant pour la population


• et peut-être une des scènes dans laquelle Kylo pète un cable

Le pire, LE PIRE c'est que J.J. nous a vendu le film comme étant réalisé dans le but, principalement, de faire rêver la nouvelle génération. Dans le but d'éveiller chez les touts pitits la flamme SW; d'en faire des fans quoi en gros - à l'instar de ce qu'a accompli A New Hope, 40 auparavant.
Le slogan de campagne de la BA c'était même: "Every generation has a story".
Je me demande bien quelle est l'histoire que J.J. a voulu raconté aux enfants. Une histoire qui initie à la saga? Non. Véritablement non.

Je pense sincèrement que le pari est raté, que le film n'est pas taillé pour être visionné à l'instar de tous les autres films de la saga, plusieurs fois dans une même vie, sans que cela ne soit lassant, et que la nouvelle génération ne sera pas bercé par ce film, ou en tout cas pas par la même raison qui
fait que les générations prélogiques et trilogiques ont été respectivement bercé par l'épisode I et IV: la satisfaction d'avoir VOYAGÉ dans une galaxie lointaine, très lointaine...