Disney l'a tuer

"Disney l'a tuer" aurait pu-t-on lire a la fin du générique pour faire se lever les derniers spectateurs encore sous le choc du spectacle que l'on venait de voir. Car oui, plusieurs fois dans la salle nous avons pu entendre des rires de dépit et de consternation. Ma copine assise à côté de moi qui me glisse a l'oreille a plusieurs moments "reste calme reste calme". Car oui, Disney a bien définitivement porté l'estocade a une série qui n'aurait pas dû voir le jour après un premier épisode reprenant tous les codes de ses aïeuls . Un épisode consternant de vide, dont la trame principale se situe d'ailleurs dans le vide intergalactique de scénaristes, certainement stagiaires, à qui Disney a dû soumettre la demande suivante : "on veut de la gentillesse, de l'amour, des punchlines bien américaines, des animaux trop mignons qu'on ne doit pas manger (petit message veganiste) et la bataille de Hot de l'Empire contre attaque."

Eh bien les scénaristes ont bien fait leur boulot : on a entendu beaucoup de rires. On a vu pleins d'animaux trop mignons. On a libéré des animaux et redonné espoir a des esclaves de méchants capitalistes esclavagistes. Enfin, l'adolescent prépubère Kylo Ren a enfin décidé de son avenir: être très très méchant et bouder tout le monde. Bref on a vu des ingrédients de tous types de films mais aucun d'un bon star wars.

Vous l'avez certainement compris, passez votre chemin. Vous aurez bien l'occasion de le regarder sans avoir à dépenser un seul centime dans une série qui est en PLS, sous assistance respiratoire et en phase terminale que l'on devrait débrancher au plus vite pour garder encore les bons souvenirs des trilogies originelles... Pas les navets modernistes made by Disney.