Stardust est trés bon faux biopic musical britannique réalisé par Michael Apted, écrit par Ray Connolly sur un groupe musical les "Stray Cats" des années 60 qui fait penser aux Beatles (entre autres)... Et qui raconte (surtout) l'ascension et la chute du chanteur de rock Jim Maclaine joué par David Essex (trés bien) un chanteur, compositeur et acteur britannique précédemment vu dans That'll Be the Day ou il jouait le même role aux cotés de Ringo Starr... Attention tout est fictif dans ce brillant film trés méconnu sortie en France en juin 1977, alors qu'il a été tourné en 1974... Stardust montre l’ascension et la chute d'une idole du rock fabriquée et vampirisée tout d'abord par des managers faux amis (Adam Faith (un chanteur, acteur et journaliste financier britannique connu pour avoir été le collaborateur du compositeur John Barry) qui joue Mike un personnage aux motivations assez ambigu... vraisemblablement homosexuel) ou manipulateur et affairiste (excellent Larry Hagman qui joue Porter Lee Austin... un futur J.R)... qui avoue lors d'une interview (l'intervieweur est joué par Edd Byrnes) que sont seul but (dans sa vie) était de gagner du fric et d'avoir du sexe... Second long métrage, réalisé par Michael Apted un jeune cinéaste britannique qui avait encore a cette époque, un style original... qui signe une œuvre sans concession sur le show business et une évocation sur l’inaccessible... une remise en cause de la finalité mercantiliste d'une gloire fabriquée et exploité jusqu'au bout, c'est a dire la mort... Mais surtout une certaine nostalgie d'une époque ou l'expression musicale, le Rock était l’affirmation d'une identité pour bon nombre de jeunes issus de milieux prolétaires, tout comme Les Beatles par ailleurs... Le réalisateur s'attarde a souligner ce qui peut encore transparaitre de l'humain au sein de cet univers aliénant (déjà évoqué dans Tommy de Ken Russell... A noter par ailleurs que le batteur du groupe est joué par Keith Moon un membre du groupe The Who) sous l'emprise démoniaque de l'argent et de l'apparence fallacieuse voir la longue scéne ou la rock star chante un opéra rock a la gloire de la femme, alors que sa mère vient de mourir, que sa petite (jouée par Inès Des Longchamps une actrice française très furtive (malgré sa beauté) qui fut le "coach" d'acteurs importants comme Rupert Everett) vient de le quitter et qu'il ne verra plus ni sa femme, ni son fils qu'il a caché a ses fans... événements qui seront montrer avec une certaine froideur comme l'est celui du show business montré dans ce très bon film réquisitoire par ailleurs... que j'ai put découvrir grace a une chaine du câble qui se nomme Mélody.