De par sa mythologie, son architecture colossale, ses hiéroglyphes aux messages sybillins, ses théories farfelues en lien avec les extraterrestres, l'Egypte antique est envoûtante. L'entièreté du film repose logiquement sur cette fascination qu'elle exerce. Nulle autres ambitions que celle de nous projeter au cœur du mystère de ses origines.
D'ailleurs, il suffit de gratter à peine la surface pour se retrouver enseveli sous les incohérences historiques et scientifiques : Emmerich ne brille pas par ses qualités d'écrivain. C'est un metteur en scène avant tout, qui compense ses faiblesses par une réalisation filant droit à l'essentiel.
La promesse simple de Stargate est donc d'offrir un divertissement propice à l'évasion et dont l'histoire tient la route. Contrat réussi, qui plus est, amplifié par la musique de David Arnold.