JAMAIS SANS MA FILLE

Le combat d'un père pour sauver sa fille. Plus proche du drame familiale que du thriller, le film suit le parcours de Bill Baker (Matt Damon) contraint de quitter son Amérique natale pour s'installer à Marseille où sa fille est incarcérée pour meurtre. Le but du père est évidemment de faire rouvrir le dossier pour prouver que sa fille est innocente et s'improvise enquêteur à la recherche de preuves qui pourraient l'innocenter.

Que ceux qui s'attendent à un actionner à la TAKEN passent leur chemin ici tout est raconté de manière réaliste. Ce n'est donc pas un film d'action, nous suivons le parcours de ce père prêt à tout par amour pour sa fille. Fille qu'il n'a jamais vraiment élevé ou prêter l'intention qu'elle aurait voulu avoir. On apprendra la nature de leur relation au fur et à mesure de leurs conversations au parloir.  Conscient qu'il n'a pas été présent pour sa fille jusque là, Bill, en pleine rédemption paternel est prêt à tout pour l'aider quitte à faire accuser à tort des innocents, quitte à fermer les yeux sur la part de responsabilité de sa fille dans cette affaire de meurtre, quitte à franchir les limites de la légalité. Pour lui c'est désormais son enfant et rien d'autre.

La quête difficile de Bill est encore plus accentué par le fait qu'il est seul dans un pays qu'il ne connait pas, dont il ne maitrise à peine la langue.

Evidemment c'est Matt Damon donc il va se trouver rapidement une nana qui va l'aider dans ses démarches et retrouver l'âme de père en compagnie de la petite Maya, fille de substitution.

Personnellement, j'ai pas trop accroché à toute cette histoire. D'abord, le mixte France/USA est indigeste je trouve. La séquence entre Matt Damon, AKA Jason Bourne entre autres, face aux jeunes wesh-wesh de cité marseillaise passe mal.
Et ce final expédié en quelques minutes alors que la résolution nécessitait au moins une vingtaine de minutes.

Sinon belle performance d'acteurs, un film qui prend son temps (sauf sur la fin donc), plutôt inégal.  Pour les amateurs de drame social et de  romance que de polar US.