Sting
5.6
Sting

Film de Kiah Roache-Turner (2024)

Après avoir vaillamant survécu à Arachnophobia, qui me faisait de l'oeil depuis que, gamin, j'avais vu la VHS au supermarché (un Rally si vous vous demandiez, et si vous n'avez jamais entendu parler de cette enseigne c'est que vous êtes jeunes, contrairement à moi), et que j'ai finalement vu en plein jour l'été de mes 19 ans sur une petite télé, de loin, avec ma maman à côté qui faisait du repassage (true story), puis, 20 ans plus tard, à Vermines, vu cette fois ci sur une grosse télé, de nuit (mais avec une lumière allumée dans un coin, faut pas déconner quand même), voilà que je franchis pour la troisième fois le Styx, regardant la mort en face, bravant ma phobie complètement justifiée pour cette chose innommable pleine de pattes et tout droit sortie d'un esprit dérangé, et que je le fais, de nuit, dans le noir, sur un grand écran (oui, vous avez le droit de m'applaudir, je suis assez fier de ce step up).

A noter que je ne compte pas Arac Attack, qui joue dans la catégorie comédie et absolument pas horreur, et que j'ai donc vu au cinéma sans problèmes.

Et quelle déception. Mis à part une chouette courte scène d'intro où la petite araignée se ballade dans une maison de poupée, paraissant du coup gigantesque (et qui préfigure sa vraie taille), pas grand chose à se mettre sous la dent en termes d'inventivité ou d'originalité dans ce film ultra classique, trop premier degré vu son sujet, jamais effrayant, ne poussant jamais les curseur suffisamment loin dans le gore pour tirer son épingle du jeu.

La faute peut être à une explication inutile sur l'apparition de la bestiole, et surtout à une réal isation de (mauvais) téléfilm, purement illustrative, qui ne met jamais en scène la peur, se contentant trop souvent d'une caméra subjective à grands renfort de bruitages exagérément surpuissants, avec comme seul élément de pur terreur des lumières qui clignotent et une musique stridente (je vous laisse juge de l'efficacité du procédé).

Et même si l'atmosphère générale, à défaut d'être originale elle aussi, est assez sympa (un vieil immeuble dans Brooklyn un hiver sous la neige et l'orage), et qu'on devine une tentative de créer des personnages un peu intéressants au premier abord avec lesquels créer de l'empathie (mais pas assez développé au final), l'ensemble n'est jamais exploité et reste vraiment beaucoup trop basique à tous points de vue pour susciter un quelconque intérêt.

A peine divertissant.




lepetitbreton
5
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le 23 sept. 2024

Critique lue 56 fois

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lepetitbreton

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