Stone, c'est la deuxième réunion de De Niro et d'Edward Norton après The Score, il y a plus de 10 ans. Aujourd'hui, l'un est celui qui accorde les conditionnelles et l'autre en a besoin pour retrouver sa femme, Milla Jovovich. Est-ce qu'il y a beaucoup plus à expliquer que ce pitch tenant en une dizaine de mots ? Non. Et c'est bien là le problème.
John Curran essaie de noyer le poisson, à savoir son scénario famélique, par une performance d'acteur et des effets de mise en scène. En mêlant son intrigue et le destin des personnages à une parabole sur la religion, il tente de donner un peu plus de consistance à son faible matériel de base. Sans vraiment y parvenir hélas. Si Stone se laisse suivre sans désintérêt, il étonne par sa platitude et son manque de climax. L'issue est cousue de fils blancs épais comme de la corde. De plus, les faits marquants sont totalement éludés par des ellipses inappropriées et d'autres pistes sont lancées telles des bouteilles à la mer qui coulent immédiatement.
Dommage car l'acting n'était pas dégueulasse. De Niro n'est pas à la peine, chose rare dans les années 2000. Jovovich joue la pute mais mieux que d'habitude et enfin Norton nous rappelle encore une fois quelle filmographie déplorable il peut avoir et comment son talent ne sera sûrement jamais réutilisé à bon escient.
Dispensable, c'est le mot. Plat comme les seins de son actrice mais heureusement pas aussi moche que ses tétons.