La postérité de Szukalski
Je vais commencer par deux remerciements. Merci tout d'abord au voyeurisme de Facebook, qui me permet de voir des posts que mes contacts commentent. Merci à deux copains pour leur insatiable...
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le 23 juil. 2020
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Je vais commencer par deux remerciements.
Merci tout d'abord au voyeurisme de Facebook, qui me permet de voir des posts que mes contacts commentent.
Merci à deux copains pour leur insatiable curiosité et leur habitude de commenter des posts sortis de nul part. Sans eux, je n'aurai sûrement jamais vu une œuvre de Szukalski et le lien vers ce documentaire.
Car, soyons honnêtes, je ne vais pas vous faire croire que je sois éberlué de découvrir un artiste méconnu, maudit et underground (au choix). Tout simplement parce que je suis une quiche en art. Donc n'importe quel documentaire sur l'art me fera découvrir un artiste.
Mis à part ça, la quiche a trouvé ce documentaire fascinant.
Tout d'abord parce qu'il raconte une histoire d'amitié. Sans cette relation entre Glenn Bray et Stanislav Szukalski, le film n'aurait jamais existé. Cette histoire constitue le fil du long-métrage, mais aussi toute son émotion.
Il y a ensuite l'oeuvre de Szukalski, qui est hallucinante. Ses idées, ses réalisations et surtout ses sculptures sont hors normes et fascinantes.
Et il y a l'homme. La partie la plus sensible et la plus à controverse. Il y a d'abord cette extravagance à la fois géniale et gênante. Sa vie est une œuvre en soi, mais elle apparaît aussi dans son contexte. Stanislav Szukalski est tiraillé entre la Pologne, son pays d'origine, et les Etats-Unis. Entre une Europe en guerre, la Première et la Seconde Guerre Mondiale, et une Amérique prospère, où naîssent une culture et un art underground.
Cette dimension conduit, pour moi, aux deux seules faiblesses du film. La temporalité, parfois dure à suivre, car le film mélange les époques. Et enfin par la présence des DiCaprio, père et fils, qui sont à la fois acteurs et producteurs du documentaire.
Ce qui rend aussi ce documentaire intéressant, c'est la question de la postérité. Je ne développerai pas ce point, car je risquerais en dire trop. La question est de savoir quel héritage Szukalski laisse-t-il dans l'art, dans son pays et chez ses amis ? Et paradoxalement, ce documentaire fait partie de la réponse.
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Créée
le 23 juil. 2020
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le 23 juil. 2020
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Super documentaire - belle découverte pour cet artiste hors norme
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