Tout commence par un texte déroulant qui nous apprend que fumer un joint permet de ralentir le temps et par un mec chauve à lunettes qui nous apprend que les dealers planquent l'herbe dans des barils d'huile d'olive, des boites de bijoux, des talons aiguilles, des campings-cars,...
Mais Reefer Madness c'est aussi l'histoire racontée par le mec chauve de trois jeunes lycéens âgés de 30 ans qui sombrent dans la drogue (Requiem for a dream avant l'heure) en se rendant à l'appartement d'un gangster et de sa copine qui vendent de la drogue.
Et soudain c'est le drame, un des jeunes renverse un piéton qui en fait tombe juste à côté de la voiture (pour la fraude à l'assurance, c'est raté) tandis qu'un autre trompera sa copine et cédera aux plaisirs charnels. Ce jeune homme avouera tout à son conseille d'éducation qui, comme il tourne autour du pot, peut faire avouer tout et n'importe quoi à ses élèves. Parce que Reefer Madness c'est aussi une belle histoire de rédemption.
Mais Reefer Madness c'est aussi des fumées de joints multicolores dans sa version colorisée, un mec chauve qui semble prendre beaucoup de plaisir à détailler comment une prostituée enfile ses collants, un vieux mec sobre qui a des hallucinations comme s'il avait abusé des psylocibes et un nouveau type de fondu enchainé : le fondu cul.
Reefer madness c'est aussi une pensée nostalgique pour les journées de prévention contre la drogue quand on était au collège où les flics alignaient les anecdotes plus racoleuses que le journal le nouveau détective.
Et c'est pour ça que Reefer Madness est un film hilarant à regarder avec des potes et une bière à la main.