Kamehamehaaaaaaaaaaa !!!!!!!
The Grandmaster a été très critiqué parce-qu’il ne serait qu’une suite d’images esthétisées jusqu’à la nausée et qu’il n’est pas possible de ne faire un film que sur ça, qu’il y a quand même besoin d’un minimum de scénario. Mais si c’est possible, on peut faire d’un film un gros délire totalement insensé avec des anachronismes à chaque coin de rue et finalement combler le spectateur qui finira avec une trique pas possible (pas que pour les actrices…) et le souffle court.
Zack Snyder est un esthète on le sait, à sa manière parfois outrancière, mais c’est un esthète doté d’une patte, d’une marque de fabrique qui a aujourd’hui de nombreux fans. Comment lui en vouloir alors d’avoir pondu un Sucker Punch, certes doté d’un scénario, mais totalement invraisemblable et foutoir ?! L’histoire serait celle d’une charmante demoiselle qu’on interne en psychiatrie et qui trouve son évasion dans des délires mentaux très allumés, ce qui explique son internement d’ailleurs. Elle et ses copines passent la moitié du film en bas et petites culottes, donc vous passez la moitié du film un filet de bave au coin des lèvres mais prenez garde, la chasse à l’escargot vient d’ouvrir !
Les scènes de l’hôpital psychiatrique ne sont pas les plus intéressantes, même si on aurait franchement aimé baver devant l’une des sexy danses de Babydoll (quel nom j’vous jure, rien que ça c’est déjà une provocation) et ne pas être coupé dès que ça devient intéressant. Mais comme chaque danse est l’occasion de nous montrer des scènes d’action de dingue avec des effets spéciaux…de dingue aussi, on pardonne à Snyder la petite frustration sexuelle qu’il nous impose. Donc les scènes d’action c’est n’importe quoi mais c’est du bon et du super lourd! Babydoll affronte des samouraïs géants, des dragons, des nazis, des dragons et des nazis en même temps…comment ça c’est pas possible ?! Quoi ?! Bien sûr que ça existe les dragons ! Connaissez pas ma belle-mère !
Toutes ces scènes ne sont que prétextes à des clins d’œil à l’univers croisé des mangas et des jeux vidéos. Les mangas pour les samouraïs, les dragons, les jupes ultra courtes, nom de dieu ces jupes ! Le tout assorti de petites socquettes blanches qui font rosir de plaisir et vous découvrez l’action sexy ! Les jeux vidéo pour l’action spectacle, les armes toujours plus de destruction massive, Saddam prends-en d’la graine !! Bref, un film sans queue ni tête, ni tête à queue d’ailleurs (snif…) avec un scénario en forme d’album-baston, un Snyder à la caméra nerveuse et tout aussi énergique que les scènes qu’elle filme. Un moment de pur plaisir primaire et sexuellement suggestif, le plaisir pour le plaisir…et si cette critique contient des allusions c’est que le film en contient aussi.