Pour son premier film "original", Zack lance un pavé dans la marre. Une œuvre qui ressemble à aucune autre et dont l'essence repose sur une danse (dont on verra jamais la couleur) propulsant des poupées (car ce sont de véritables fantasmes) dans des mondes complétement barré ! Évidemment le film propose plusieurs niveaux de lecture et j'avoue que je suis très curieux de voir la version Director's Cut qui sortira dans quelques mois en bluray. En l'état, le film est plaisant. Quand Baby Doll (superbe Emily Browning !) plonge dans se monde imaginaire bien masculin, on en prend tout simplement plein la gueule ! Il faut saluer l'audace car une telle maitrise de l'espace et une telle intensité fait plaisir ! Les influences sont évidentes mais elles se fondent complètement ouvrant des perspectives insoupçonnés. Mais une fois revenu dans une réalité de second niveau (si vous avez vu Inception, vous pigerez tout de suite de quoi il retourne !), il faut bien avouer que c'est moins intéressant même si le final relève le niveau et permet au film de finir sur un plan où chacun y verra sa propre interprétation. Un film foufou qui permet d'être confiant pour la suite de la carrière de Zack : son Superman va être grand !