Le mérite de ce film est de se limiter à 1h04...

Suite 313 est un film d'horreur dont les murs sont plus effrayants que les démons qui y jouent... Bordel, que c'est laid! On dirait le film que votre petit cousin (beauf qui plus est) de 12 ans tourne avec ses copains chaque fois que ses parents sont de sortie deux heures au resto du coin.

Ca commence par un scénario inutilement complexe qui abreuve en 30 secondes le spectateur d'informations dont il aurait très bien pu se passer. Tu remplaçais le même agent par un policier et la centrale de recherche privée par un simple appartement, tu avais le même résultat sans faire chier ton spectateur... Son arme, il aurait pu la garder, ça aurait été plus crédible que de ramasser un shotgun au-dessus du dressing et un petit calibre dans le tiroir de la table de nuit...

Ensuite, on a un gars balourd qui met son casque devant la caméra tout en tournant en rond dans le 60m² d'un pote en banlieue, quelques clampins maquillés qui sont aussi effrayants que le Pampers qui traine sur la terrasse de ton voisin et des effets spéciaux ajoutés à la grosse louche avec Windows Movie Maker pour un rendu final bien cheap, bien dégueulasse. Alors je veux bien que le cinéma amateur a son charme, mais tout de même...

Tourner un film en plans-séquences, c'est bien mais pour que ce soit efficace, il faut que ça évolue, que ça bouge... Or ici, on stagne bien trop, se permettant même de faire une pause le temps qu'un démon ne pouvant nous voir (comme cela tombe bien, dis donc!) passe tranquillement son chemin...

La qualité première de ce film est de durer seulement 1h04. Parce que tant qu'à perdre son temps, mieux vaut que ce soit le plus court possible.

Agent Connor, do you heard me?

On t'a que trop bien entendu, Mme Clarcke!!!!

Bref, un film d'horreur réalisé avec un budget de 1.000€ (si ils ont déclaré plus, envoyez leur le fisc!) sans idée se prenant pour un jeu-vidéo avec sa suite de plans-séquences enchainés mais n'arrivant ni à faire naitre des frissons tant les effets spéciaux sont moches, ni à faire naitre de l'intérêt tant on tourne en rond sans que ça évolue... À éviter à tout prix (même pour les fans du genre)!