C'est joli mais c'est nul, vide et stupide.

Dans un futur proche, une équipe de huit astronautes est envoyé rallumer le Soleil qui menace de s'éteindre. C'est le postulat de départ d'une des escapades dans l'Espace les plus ennuyantes jamais vues. Mission to Mars était plus consistant, ici nous sommes plutôt au niveau de Perdus dans l'espace qui lui toutefois avait la décence d'éviter la métaphysique romantique de paumés pour préférer le simple divertissement banal et criard.

Pourtant Danny Boyle est un cinéaste de tout cœur impliqué dans ses films, d'ailleurs 28 jours plus tard était extrêmement émouvant. Même si les enjeux et le scénario étaient plus forts et variés dans ce dernier, il n'y avait pas de raison pour que les personnages soient à ce point ectoplasmiques, totalement creux et mielleux. L'excellence du casting est engluée par une intensité dramatique nulle. L'usage de la BO est d'une obscénité involontaire et d'une lourdeur risibles, mais il faut en retenir deux superbes morceaux, dont le theme principal The Surface of the Sun (John Murphy).

Au bout d'une heure le tournant final annonce un possible accomplissement et assume totalement le pompage sur Alien. Mais cette demie-heure avec passager indésirable est aussi vulgaire qu'un Resident Evil quelconque. Quand au moment de la rencontre, avec sa philosophie naïve, son humanisme pleurnichard (on est vraiment trop cons mais putain on est bons dans le fond), il annonçait une ouverture finalement ignorée. Cela n'empêche pas de défouler tout de même quelques principes mystiques incitant au facepalm mental à chaque seconde. C'est négatif, mais c'est tout ce qui nous permet d'être rattaché au film.

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le 2 déc. 2013

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Zogarok

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