Superman Returns par Sophia
A coup de Daily Planet, d'affiche à grand spectacle, on nous promettait le retour de Superman, non content de nous offrir une nouvelle aventure de l'homme d'acier, Bryan Singer nomme ce nouvel opus Superman Return. Eh non ce n'est pas un vulgaire jeu de mot pour nous faire comprendre que Superman est de retour au cinéma, c'est tout simplement parce que dans son film, l'homme d'acier a disparu depuis 5ans. Enlevé par les méchants comploteurs qu'on a pu voir au début du Superman de 1978, non, englouti dans sa dernière aventure, non plus, pas plus victime de Lex Luthor puisque ce dernier était sous les verous jusqu'aux dernières nouvelles... non en fait, l'homme d'acier a tout simplement décider de vérifier par lui même si Krypton avait effectivement été détruit.
Sous couvert d'une excuse bidon, qui croirait que Superman laisserait sa belle et fugueuse Lois, enceinte, pour un cimetière à des années lumière d'une terre plus qu'accueilllante avec lui? le réalisateur de Superman 2006 nous offre un retour de Superman dans un métropolis qui a bien changé. L'occasion pour lui de renouer avec le Superman de 1978, des répliques devenue culte, des images devenues cultes et aussi de gigantesques appel de phares comme si tout simplement Superman Return n'était que la suite tant attendue du Superman de Richard Donner.
On y retrouve des lignes phare de l'opus 78 et curieusement l'intrigue y est menée au même rythme, on retrouve le début: décolage de krypton, attérissage sur la terre, réception par les Kents même si c'est seulement Martha, petit séjour dans Smallville puis arrivée à Métropolis sous le charmant visage du journaliste un peu gauche, Clark Kent puis pour sauver la belle Loïs apparition de Superman, première depuis 5ans, ensuite il fait sa tournée et séduit Loïs, malheureusement elle n'est pas libre mais on retrouve aussi un Lex toujours aussi affable et une soubrette pour l'aider qui comme de par hasard se retrouve charmé par Superman lorsqu'il est mis à mal par le super énervé Lex. Quand au sauvetage de Superman par les citoyens de métropolis ça me rappèle plutôt Spiderman, pas vous?
Vous l'aurez compris, nous avons affaire à un grand fan de Comic tout particulièrement de Superman et dans l'intimité d'un magnifique volet de l'homme d'acier datant de 1978. Certes, ce volet même s'il sent le j'ai tout piqué à Richard Donner jusqu'à son prénom pour me faire mon film à moi, le scénario ne manque pas de charme. En reprenant un thème vieux comme le monde du retour du héros, souvenez vous d'un certain Ulysse qui retrouvant enfin les siens se rend compte que bien des choses ont changés jusqu'au statut marital de sa femme, notre Bryan Singer avait une chance de frapper juste. De plus, il nous offre un Lex plein de ressource puisque idée pas con, il a l'intention d'utiliser ce qui a élevé Kal-el au statut de Superman pour se forger son propre Métropolis rien qu'à lui, iradié de Kryptonite en plus, bien mieux qu'un simple médaillon, n'est-ce pas? Avec un passage très mélodrame où Superman se retrouve aussi faible qu'un homme, toutes les femmes de la salle ont versé une larme, j'en suis persuadée.
Mais voilà, avec un acteur qui tient plus de la quiche lorraine que du superhéros difficile de rendre ce nouveau Superman crédible. Quand à sa dulcinée c'est encore pire, même Jennifer Garner est plus glamour et plus belle que cette Loïs Lane imposée, et les jeux de lumières ni les caméra HD de George Lucas n'y changeront rien. Alors à qui ou plutôt à quoi se raccrocher? Au bambin qui tient autant sa gaucherie de son papa que sa superforce... même pas, le gamin a autant de charme que son papa, et comment le lui repprocher. Décidément ce volet manque d'acteur de charme, oserais-je dire que la petite Kitty a plus de charme que Loïs? Eh bien oui, j'ose. Franchement, je comprend pas pourquoi face de thon a détourné le regard face aux yeux de biche de la petite Kitty, aurait-il vu de son super rayon X qu'elle était aux côtés de Lex, qui lui non plus ne manque pas de charme par rapport au Lex de la version 78.
Finalement je dirais que ce nouvel opus ressemble bien à Smallville, au final ça ne manque pas d'attrait mais décidément les gentils manque cruellement de charmes tandis que les méchants sont redoutablement séduisants, -même Lana en passant aux côtés de Lex devient séduisante! C'est dire! Et que le réalisateur ne peut s'empêcher de contreballancer le manque de charme par des effets spéciaux epoustouflant mais par trop voyant. On aura bien du mal à tomber amoureux de ce nouvel opus, néanmoins je dirais qu'il est à l'image de la nouvelle génération, il manque de charme et c'est bien dommage. Je dirais bien qu'il leur faudrait Johnny Depp comme Superman, n'est-ce pas grace à lui qu'un second opus des pirates est possible? En tout les cas ça fait bien plaisir de revoir l'homme d'acier à l'écran même si on doit cela à notre cher Batman.