Lente sucée au cyanure, ou la chronique d'une sidération, la nôtre, face à un génie musical lumineux condamné à une lente autodestruction.

Rarement vu un film aussi perturbant. En 40 minutes, Todd Haynes (futur réalisateur de Loin du paradis) choisit de montrer la rapide ascension et la tragique fin de la chanteuse des Carpenters. Haynes va droit au but et commence par la scène où la mère du duo la retrouve inconsciente dans la salle de bain. Vu subjective, papotage guilleret de la mère avec cet affreux accent des bonnes familles californiennes pour qui tout est merveilleux… jusqu’à la découverte du corps de sa fille.

La première impression est étrange. On se demande si on va pouvoir suivre 40 minutes de films en vue subjective. Et en fait, ce n’est pas du tout ça. Ce n’était qu’un procédé, le meilleur qui soit (assez flippant de choisir l’angle le plus choquant pour entamer une histoire), pour introduire la thématique du film et expliquer les raisons de la mort de cette star éphémère qu’était Karen Carpenter.

Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers

——————————————————————

À retrouver sur La Saveur des goûts amers :

En rab :

Limguela_Raume
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les Pinaculaires et Todd Haynes

Créée

le 22 oct. 2023

Critique lue 228 fois

Limguela_Raume

Écrit par

Critique lue 228 fois

D'autres avis sur Superstar : The Story of Karen Carpenter

Superstar : The Story of Karen Carpenter
Adopte
7

Rainy Days and Mondays Always Get Me Down

Dans le genre OFNI qui ne laisse pas indifférent, Superstar : The Story of Karen Carpenter. Entre le biopic, le documentaire et le film expérimental, ce moyen-métrage de quarante-deux minutes raconte...

le 10 févr. 2019

3 j'aime

Du même critique

Parasite
Limguela_Raume
9

Amérite

Parasite, c'est un peu Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant à la fois de Molière et de Shakespeare : du sang et des fourberies. Il y a une fable amusante dans...

le 14 juin 2019

7 j'aime

Printemps précoce
Limguela_Raume
9

Saveur précoce

Ozu ou l'incommunicabilité heureuse. Être là et savoir s’en contenter. Comme la triste vitalité d’un saule.Il y a quelque chose de reposant chez Ozu : où sont donc passés les personnages...

le 26 oct. 2023

7 j'aime

Le Grand Meaulnes
Limguela_Raume
6

Le Savoureux Meaulnes

L’histoire d’une mouche myope partie à la recherche de ses lunettes. Le Grand Meaulnes attend sa grande adaptation.Étrange film que voilà. On dirait l’histoire d’une mouche myope partie à la...

le 23 oct. 2023

6 j'aime