L’histoire vraie de Murat Kurna, jeune allemand d’origine turque vivant à Brême, cherche à donner un sens à sa vie en se tournant vers l’islam. Peu après le 11 septembre 2001, il entreprend un pèlerinage au Pakistan pour y étudier le Coran. Il n’y parviendra pas : en chemin, il est arrêté et livré aux autorités américaines, avant d’être emprisonné dans la tristement célèbre base de Guantanamo, sans inculpation ni jugement. S’ensuivent alors près de cinq ans - 1 725 jours exactement - d’interrogatoires, de tortures physiques et psychologiques, d’isolement et d’espoirs déçus, où Murat n’aura de cesse de clamer son innocence. Face à lui, un interrogateur implacable, Gail Holford, lui-même soumis à des pressions hiérarchiques, qui par de doucereuses manipulations et de fausses promesses tente d’extorquer à Murat des aveux quant à ses supposées "activités terroristes". Fidèlement inspiré du témoignage de Murat Kurnaz (Dans l'enfer de Guantanamo, Fayard, 2007), ce récit kafkaïen d’un stupéfiant imbroglio judiciaire nous oblige à regarder en face les agissements inhumains de l’allié américain à Guantanamo, un univers dans lequel le détenu, coupable ou innocent, n'a aucun droit. C’est aussi l’histoire de l’incroyable combativité d’un homme à qui l’on a tout pris, hors la certitude de sa propre innocence.
Le realisateur americain Spielberg qui a réalisé la liste Schindler et Le pont des espions devrait voir ce film.
Ça fonctionne un peu comme une enquête policière avec des flash back sur la vie de cet allemand musulman. J'ai saute qq scènes violentes mais la torture physique est plus décrite que montre. C'est les échanges verbaux entre le prisonnier et son enquêteur accusateur qui cherche l'aveu par tout les moyens et ruses qui sont intéressant au niveau psychologique, très bien interprète. Un accuse de terrorisme qui doit avouer un crime quelconque pour sortir de cet enfer et "justifier" les tortures qu'il a subi. Ça me fait penser a l'inquisition ou des gens avouaient n'importe quoi, comme reconnaître être une sorcière, pour arrêter la torture.
D’ailleurs a la fin du film, il finit par avouer un projet criminel. il n'est pas pris au sérieux au début.
- c'est sérieux. un plan d’assassinat du président.
- Bush ? lui dit l'inspecteur.
- Non ça commence par K....... Kennedy.
Le seul moment d'humour du film.
Disponible en français sur youtube.