Je ne saurais dire ô combien cet animé est passionnant.
Mais cela pourrait malheureusement gâcher le plaisir des quelques lecteurs qui feront halte par-ici en leur donnant de fausses illusions. Donc je vais essayer de me contenir (j'vous promets rien).
Le récit se déroule pendant l'une des périodes les plus obscures du Japon, l'ère Sengoku, époque caractérisée par d’incessantes guerres entre seigneurs locaux et l’effacement total de toute autorité centrale. C'est donc dans ce contexte historique très particulier que nous est contée l'aventure d'un gamin et de son chien, qui vont faire la rencontre fortuite d'un mystérieux guerrier...
Sword of the Stranger c'est avant tout une histoire banale, et c'est tout ce que ça a besoin d'être, car ce n'est pas là que réside la Puissance de ce bijou.
Elle se trouve juste ici.
Ce morceau de Naoki Satô qui accompagne le final est juste sensationnel, et le mot est faible.
Presque au bord du choc émotionnel à chaque fois que jl'écoute
Grosse mention pour ce mec que je considère comme un génie depuis ce film, qui saura nous transporter pendant tout le long du périple grâce à une bande son époustouflante qui fornique avec la perfection.
La musique tient un rôle crucial, véritable catalyseur d'émotions, alors même si ça fais gueuler les voisins on met à fond pour profiter comme il faut car le niveau sonore rivalise sans problème avec les BO du Seigneur des Anneaux, Interstellar, et même avec celles d'Ennio Morricone (si si).
Vu que j'pourrais passer la journée à parler de ce film, on va faire ça rapidement donc voilà qui devrait pouvoir vous humecter les babines.
Justin Sevakis, rédacteur en chef du site de référence sur Anime News Network, lui a attribué un A-, en l'accompagnant de cette élogieuse critique :
« Des scènes d’action à couper le souffle, qui agrémentent une histoire passionnante et sensée»
Dans sa critique pour la sortie japonaise du film, le journal AnimeLand décrit Sword of the Stranger comme :
« [...] un film de sabre surboosté, passionnant, d’excellente qualité, qui apporte de surcroît une touche personnelle et émouvante au genre. »