La moustache
"Symphonie pour un massacre" est sans doute un poil opportuniste, tout du moins énormément dans l'air du temps, que ce soit dans le choix du titre, vraiment hasardeux (on cherche encore la métaphore...
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le 17 avr. 2020
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Sorti en 1963, Symphonie pour un massacre est le troisième film de Jacques Deray, ancien assistant de Gilles Grangier et futur réalisateur de La Piscine. Tiré du roman Les Mystifiés de Marcel Duhamel, les producteurs du film trouvent que le nom du film sonne faux et s’appuient donc sur un film sorti la même année Mélodie en sous-sol d'Henri Verneuil pour changer le titre de son film. On retrouve un casting diversifié avec Michèle Mercier un an avant Angélique, marquise des anges de Bernard Borderie mais surtout Charles Vanel, José Giovanni co-scénariste du film dans une de ses rares apparitions à l’écran aux allures autobiographiques, Claude Dauphin, Michel Auclair et Jean Rochefort dans son premier rôle dramatique. Ces cinq la interprètent des truands à la recherche d'un gros coup, pour cela, ils rassemblent une mise de départ pour la faire fructifier, seulement tout cela va rapidement tourner au vinaigre suite à la ruse du très calculateur Jabeke qui veut doubler tout le monde. Ce personnage cache bien ses allures de bonhomme sympathique et se montre en réalité froid, sadique et intrépide. Sa performance fut saluée à la sortie du film, et lança définitivement sa carrière au cinéma. Le jeu d'acteur de tous les protagonistes de ce film noir est naturel et le scénario est bien ficelé jusqu’à la fin. En bref, c'est du grand art.
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le 9 oct. 2022
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