Si Chatte Plait, Moi Chat Me Saoule

J'avais au départ très très envie de voir Tamala 2010 et j'étais curieux de me confronter à la radicalité de ses parti pris graphique et de son univers mi-rétro, mi-kawaii ,mi-futuriste, mi-arty, mi-techno pop, mi-cyber punk (ce qui fait beaucoup de moitié je le reconnais). Amateur de japanimation autant que d'ovni cinématographique le film avait à priori toutes les raisons de me séduire sauf qu'au final j'ai même eu beaucoup du mal à arriver au bout des 90 minutes du long métrage.

Incontestablement l'univers graphique est séduisant et original et le film possède une vraie identité qui le fait ne ressembler à presque rien de déjà vu sur un écran. De plus on sent poindre en filigrane un vrai propos, une vraie richesse thématique sauf que j'ai trouvé tout ça au final terriblement chiant et vain.... Jamais je n'ai réussi à totalement rentrer dans ce truc auquel il manque tout de même un minimum d'implication émotionnel. J'ai donc regardé d'abord un poil fasciné, puis dubitatif mon esprit c'est barré lentement ailleurs pour finir par n'être qu'à peine spectateur d'un truc vaguement arty, maniéré et finalement assez prétentieux . Je suis très péniblement arriver jusqu'au bout en me demandant ce que je devais finalement retenir du film entre sa radicalité artistique et l'ennui quasiment mortel qu'il procure. Finalement je me suis juste dit que j'avais vécu une expérience étrange mais que je ne la recommencerai pas de sitôt, voir jamais.