Un film culte qu'on ne présente plus, Taxi Driver possède de nombreux atouts qui m'ont tout de suite charmé, des personnages et jeux d'acteurs très bons, un scénario bien posé et constructif, une B.O aux petits oignons réalisée par Bernard Hermann et bien sûr comment oublier cette esthétique et cette ambiance des rues nocturnes de New York.
Réalisé par Martin Scorcese, on touche bien sûr à la présentation de nombreux vices et mœurs de la société, ici entre-aperçu à travers le regard de notre protagoniste solitaire : Travis Bickle.
Le film est donc bâti autour de ce personnage, frappé par l'ennui et la solitude de la vie, au fond exacerbé par les injustices et tout les travers de la société (corruption, gangs, homicides, prostitutions, ect), qu'il peut souvent constater, dû à son métier de chauffeur de taxi.
On suit donc les pérégrinations de cet individu, se transformant peu à peu en justicier et qui se lancera dans le sauvetage d'une jeune prostituée, Iris, qu'il considère comme une victime du système.
Au fil du film, on ressent toute cette ambiance pesante, des quartiers de New York "gangrené" par la violence et la haine et tout cela est mis dans une perspective intéressante celle d'un personnage détaché qu'incarne Robert de Niro et qui évoluera finalement tout le long du film vers un état où lui-même est intégré dans cet environnement, pour sauver sa protégée.
Bref, cette oeuvre culte de Scorcese s'inscrit indéniablement dans un de mes films favoris, qui est empreint de sentiments partagés et complexes envers l'anti-héro et son monde qu'il rejette et combat. 9/10 + Coup de Coeur.