Ce film est juste un sentiment poussé à son paroxysme sans rien pour le faire tenir d'aucun bord.
Ca essaye tellement de m'enlecur de tous les cotés qu'on arrive plus à toucher les bords.
Ca réussit trop bien son.... ivresse nocturne.
D'une que l'on ne se souvient jamais, car il n'y a rien à saisir, juste à r.e.s.s.e.n.t.i.r, mais bon là l'évanescence à la limite de son impalbilité justement.
Concrètement, on voit juste un mec déambuler dans la nouvelle York sans trop savoir pourquoi, on nous fait comprendre rapidement que le concret du pourquoi du comment est vite évincé pour la beauté du geste : du thème, des interprétations propres à chacun du à leurs névroses-personnalités.
Du coup quand à la fin ca essaye de "poser" une intrigue, bah ca le fait brutalement, d'évidence de fait, comme y'avait rien avant.
On se demande vraiment ce qu'on a regardé en guise de conclusion, de longues lumières qui nous ont traversées sans qu'on ait voyagé réellement : une espèce de singement de sensations douces d'évasion de soi vers une aventure de couleurs chatoyantes, de liberté totale d'absence de devoirs diurnes habituels et sentiment toute puissance par la légitimité d'une impression de justice directe, "meilleure".