Le film commence : New York by night, la musique jazzy de Bernard Hermann au saxophone, et déjà je suis conquis.
En 3 minutes, on a déjà un panorama de ce que va proposer le film.
Oui car l'histoire est assez compliquée à raconter finalement. On a l'impression que ça parle de tout et de rien, que ça se dirige dans plusieurs directions, même si le centre d'attention du film est toujours le même : son personnage principal, Travis, incarné par un Robert De Niro époustouflant.
C'est donc officiellement l'histoire d'un gars qui a fait la guerre du Viet-Nam, qui n'arrive plus à trouver le sommeil la nuit, et qui, quitte à ne pas dormir, se dit que ce serait pas mal d'utiliser ce temps pour conduire des gens en taxi et être payé pour ça.
Dans le même temps, on se situe un peu dans sa tête, on comprend qu'il a des idées un peu extrêmistes sur les prostituées, les noirs, les gays, etc...
Et puis il va s'intéresser à une jolie fille.
Et puis il va vouloir sauver une jeune fille d'un Mac.
Il se donne des objectifs dans sa vie, notre cher Travis...
Mais pour moi, ce film, c'est avant tout une carte postale.
Une carte postale en mouvement du New York de 1976. Oui, car ce n'est pas seulement la carte postale d'une ville mythique, mais aussi la carte postale de toute une époque.
Le film est génial, et la musique continue de nous hanter pendant bien des heures après que la projection ne soit terminée.