Les petits bourgeois écœurants et leurs mœurs rétrogrades...

Par où débuter cette critique? Ce "documentaire" fait le jeu d'une catégorie d'homosexuels qui pense avoir le monopole du bon goût et de la sensibilité artistique en défendant plusieurs poncifs aussi réactionnaires et normatifs que leurs alters-egos des mouvements homophobes de la manif pour tous, en effet, les différents intervenants de ce film de propagande se décrètent plus ou moins discrètement la prétention de "savoir" ce que c'est d'être homosexuel et comment se définir en tant qu'individu avec cette donnée et surtout de ne se définir qu'avec cette donnée...voici mesdames et messieurs, l'idéologie "gay" dans toute sa splendeur décrite dans cette oeuvre: être gay est l'aboutissement de l'acceptance de son homosexualité, c'est une identité figée qui se construit sur la victimisation dû il est vrai à des oppressions de société mais surtout sur la sectarisation d'un groupe sexué aussi méprisable que les autres de son genre (désolé pour le jeu de mots) qui se construit sur un rejet réactionnel et/ou intellectuel que tous ceux qu'ils soient homosexuels, lesbiennes, bisexuels ou hétérosexuels-amicaux et qui ne voit pas le Monde qu'avec une grille de lecture morale pré-fabriquée et clientéliste GAY (et ce sans aucune pensée et donc éthique individuelle), pour ces gens là il est "naturel" de mépriser ouvertement toute sexualité qui n'est pas la leur et d'être reconnu par nos sociétés occidentales en se comportant de la même manière parfois haineuse et parfois paternaliste ainsi que pédante, que leurs meilleurs ennemis homo-haineux souvent religieux vis à vis de la simple idée du respect de la sexualité en sa globalité et ses vertus pour notre espèce (sans inclure bien évidemment les comportements de non-consentement préalable ou appelés plus communément:le viol). De plus on voit dans ce "documentaire" le même cadre socio-culturel d'homosexuels interviewés: des gens riches appartenant peu ou prou aux milieux de la télévision, de la scène et des arts et spectacles en bref des bobos (bourgeois-bohème) dégueulant avec joie leur mépris de classe pour tout ceux qui ne leurs ressemblent pas et surtout qui ne partagent pas forcément tous leurs intérêts. Ils décrète leur vision du sous-texte des œuvres cinématographiques comme Ben-Hur ou les X-men comme pro-gays car eux seuls peuvent s'apparenter à ces personnages de fiction qui souffrent de l'ostracisme de leurs pairs, mais quelle débectante suffisance!